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François-G Bussac ne cesse de renouer : avec le passé, les racines, les lieux des enfances, et la source intérieure. Avec son écriture nuancée, il y a une grande présence des signes : le pensées, la grâce du don, les objets qui demeurent, la pérennité des choses et du c?ur. Chacune des figures tu...

"Je ne sais ce qu'est la poésie que parce que j'en lis, pas parce que j'en écrirais. Je ne me reconnais aucune compétence pour dire si, ce qu'il y a à lire dans ces pages, est ou n'est pas de la poésie. Ce que je sais, c'est que j'utilise une forme, un langage, ...

Les poèmes rassemblés sous ce titre déploient, dans l'espace de la langue, la tension qui précède l'orage et parfois lui survit. "Patiente, certes, et se reprenant, mais cette foudre ressemble fort à une promeneuse. (..) Elle nous mène, cette étrange vagabonde, dans les grands bois, da...

"Je marche. Loin déjà, la mer me guette encore, pendant que le rapt s'accomplit. Avant de disparaître, le mât du navire lance un dernier cri d'alarme. Je me suis redressé, solitaire, face au désert. De ma main s'échappe un peu de terre rêche, mélangée à du sable, que je viens de br...

"Que Dieu te bénisse !" Précepte utilisé par Matalana pour exhorter ses fidèles ou pour lancer le défi à ses détracteurs. Matalana n'a que 16 ans lorsqu'elle se fait remarquer dans son village natal, à 19, elle est déjà bergère. Elle rêve de France qu'elle finit par découvrir grâce...

Lille, sa terre natale, est bien loin. A t-il même eu une enfance ? Sa jeunesse sans espoir, a fait de lui une proie facile. Dupé, manipulé, il s'est retrouvé broyé par une sale guerre, qui n'était pas la sienne. En Croatie, il a côtoyé la haine, la souffrance, la mort. De retour en Fra...

D'Orient ou bien d'ailleurs, comme cela est écrit au seuil de la première porte, du premier poème. Chemin dans les dunes et les souffles. Amour dans les ombres, les impatiences, les sables et les brisures. Deux voix pour révéler deux corps et dénuder deux âmes. D'un même élan, la c...

"En quelques instants l'été céda sa profusion à la nuit diurne et froide, avancés sur la banquette, front contre le pare-brise, nous regardâmes la coupole de ciel, le trou maintenant boursouflé de viande épaisse, bouffie." Dans une langue volontiers poétique aux accents parfois baroques, l&#...

"Dans le brouillard naît un cri Dans la nuit naît un phare Dans la vie naît un pleur qui s'enfle et étouffe Dans la solitude naît un souffle Plus fort que le cri (..)"

"Tout à coup, une clameur s'éleva progressivement dans l'air, prenant un envol lent mais sûr. Un choeur d'une cinquantaine de voix basses et aiguës emplit le bus et l'enveloppa de son voile opaque ; les passagers, à moitié endormis mais essayant de tenir debout à l'intéri...