Durée : 50 minutes
Année : 2012
Gencod : 9782296574519
Le Kung-Fu et les tigres du Silat
Narinderpal Singh Chandok
Volume 1 de la collection "Le tour du monde des arts martiaux". Contrairement à de nombreux documentaires qui font état des techniques des arts martiaux, les films de la collection "Le tour du monde des arts martiaux" situent ces sports dans leur contexte socio-culturel, à la recherche des liens qui les unissent à la culture du continent et du pays qui les a vus naître.
"Le Kung-Fu". Le mot « Kung-fu » en chinois n'a pas de rapport direct avec les arts martiaux. Il peut se traduire de différentes façons suivant le contexte. Mais on retrouve toujours les notions de temps (durée) et de maîtrise. Autrement dit, le Kung-fu dans son sens premier c'est un art qui demande des années pour être maîtrisé. Le mot désigne également la réalisation, l'accomplissement ou la volonté de l'homme, l'effort humain, la maîtrise d'un art. On dira par exemple d'un cuisinier très habile qu'il possède le Kung-fu. En fait, quand les occidentaux parlent du Kung-fu, il s'agit plutôt du Wu-shu, mot chinois, qui signifie « arts martiaux ». Après sa création en 1911, la République de Chine adopta officiellement le terme de Guo-shu, ou arts nationaux. Lorsque Mao Tsé Toung prit le pouvoir, en 1949, Chang Kai Tchek et ses partisans se réfugièrent dans l'île de Taïwan. La Chine Populaire décida par la suite d'employer le mot « Wu-shu » pour désigner les arts martiaux chinois. Voilà pourquoi, à Taïwan, on parlera de « Kuo-shu », alors que les gens de Pékin utiliseront le terme de « Wu-shu ».
"Les tigres du Silat". Le Penchak Silat signifie « combat éclair ». Cet art martial est certainement influencé par certaines techniques indiennes. Comme dans le karaté, il est fait usage du combat sans arme. Cependant, le maniement d'armes indonésiennes est également enseigné. Les professeurs d'arts martiaux, qui sont appelés ici « pendekar », recourent à des procédés d'autohypnose. Il existerait plus de 400 techniques de Silat.